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Je ne savais pas à quoi m’attendre en partant en Grèce pour trois mois pour faire un stage. J’étais à la fois excitée et terrifiée car cela allait être la plus grande aventure de ma vie. En tant qu’étudiante en archéologie, j’ai beaucoup appris sur le travail de terrain de la discipline, mais cette expérience allait me donner l’occasion de découvrir les coulisses de l’archéologie. Mon stage à l’ICG m’a permis de travailler sur des catalogues et des collections de publications, de trier des boîtes contenant l’œuvre d’un professeur, d’organiser des événements et de réorganiser les comptes de médias sociaux. J’ai participé à cette expérience en me demandant si j’étais à ma place en Grèce et à l’Institut, car je n’étudie pas les lettres classiques, mais plutôt les restes humains, et je ne connais pas le grec ni l’histoire de la Grèce. Je n’étais pas dans mon élément, mais c’est ce qui a rendu ce stage encore plus enrichissant.
J’ai eu la chance de pouvoir explorer Athènes à plusieurs reprises, mais aussi de voir tout ce que le pays avait à offrir. Les week-ends ont été l’occasion de faire de petites excursions, comme un court trajet en ferry vers l’île d’Égine, ou un voyage en voiture vers Kalamata pendant la saison de la récolte des olives. Ma plus grande expédition ici a été de sauter dans un avion pour Santorin pendant quelques jours et de découvrir la culture de l’île, de faire une croisière en catamaran et de nager dans une source d’eau chaude volcanique. Pendant mon séjour en Grèce, j’ai pu visiter de nombreux sites et musées, goûter à la cuisine grecque traditionnelle et me faire des amis qui travaillaient dans les cafés locaux. De même, le vendredi après-midi, nous nous rendions au marché de rue situé au coin de l’Institut pour acheter des raisins et des figues.
La visite de l’Acropole était évidemment la première chose à faire, et c’était incroyable de voir les structures dont j’ai entendu parler toute ma vie. L’Agora de l’Athènes antique était fascinante car elle était cachée au cœur de la ville malgré sa taille extraordinaire. L’imbrication des villes modernes et anciennes est vraiment remarquable, car vous êtes entouré d’une riche histoire partout où vous passez. Les fouilles archéologiques sous le musée de l’Acropole ont particulièrement mis en évidence cet aspect pour moi. Avec tant de choses à voir dans une telle proximité, il est impossible de manquer de choses à faire en Grèce. J’ai passé trois mois très chargés à concilier mon stage, mes études et ma découverte de la Grèce, mais j’ai tiré le meilleur parti de mon temps et des possibilités qui s’offraient à moi.
Ce à quoi je ne m’attendais pas en venant en Grèce, c’est à rencontrer un vaste réseau de personnes du monde entier dont je suis devenue si proche. Entre les soirées fléchettes du mardi, les événements organisés à l’ICG et dans différentes écoles d’archéologie étrangères, et les colocataires de l’appartement de l’ICG, j’ai noué des liens en Grèce qui vont durer longtemps après mon retour au Canada. Je suis reconnaissante d’avoir rencontré tant de personnes qui m’ont ouvert les yeux sur les différentes possibilités qui s’offrent à une jeune archéologue qui cherche sa voie. Entre les programmes d’études supérieures, les opportunités sur le terrain et en laboratoire, et les parcours professionnels, j’ai beaucoup appris en prenant le risque de sortir de la salle de classe et de m’immerger dans le monde professionnel. J’ai fini par trouver mes marques et j’ai grandi en tant que personne parce que j’ai été obligée de sortir de ma zone de confort en venant en Grèce. Je recommanderais vivement une opportunité comme celle-ci à toute personne qui essaie de trouver sa propre place dans sa carrière universitaire. L’expérience est inestimable et inoubliable, et je serai toujours reconnaissante à l’Institut canadien en Grèce de m’avoir intégrée à son équipe au cours de ces trois derniers mois.
Sarah Bidinosti
Stagiaire de l’Université Wilfrid Laurier, automne-hiver 2022